L’Indice de l’accès aux semences évalue les efforts déployés par les entreprises semencières pour améliorer l’accès à des semences de qualité dans les pays caractérisés par (1) la présence d’une agriculture à petite échelle, (2) un problème de sécurité alimentaire et (3) un potentiel agricole.
Les pays respectant chacun de ces critères constituent le champ géographique de l’étude. Les principales modifications apportées par rapport à l’Indice 2016 concernent l’Afrique. En effet, sur les conseils de spécialistes régionaux, l’Afrique de l’Ouest a été élargie à certains pays d’Afrique centrale, et l’Afrique de l’Est a été élargie à l’Afrique australe.
Les pays d’Amérique centrale, des Caraïbes et d’Amérique du Sud qui respectent les critères de sélection de l’Indice sont réunis dans une même région : Amérique latine. Du fait de l’amélioration de son classement à l’Indice de la faim dans le monde, le Belize n’est pas pris en compte dans l’élaboration de l’Indice 2019.
Tous les pays de cette région respectent les critères de sélection de l’Indice. Sur les conseils de spécialistes régionaux, ses limites reposent sur celles du CORAF/WECARD. Dans le cadre de l’Indice 2016, la délimitation de la région reposait sur le schéma géographique des Nations Unies. Par conséquent, le champ de recherche de l’Indice 2019 comprend désormais le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, la Mauritanie et le Tchad.
Cette région comprend tous les États membres de la SADC et de la CAE, ainsi que l’Éthiopie et la Somalie. Tous les pays de cette région respectent les critères de sélection de l’Indice, à l’exception du Botswana et de l’Angola. Ces pays ont été ajoutés au champ d’étude sur les conseils de l’Union africaine, qui a souligné que l’Indice serait plus pertinent pour les responsables politiques s’il incluait tous les pays d’Afrique subsaharienne.
Cette région rassemble tous les pays respectant les critères de sélection de l’Indice. Bien que l’Indonésie ait obtenu un score supérieur au seuil pour l’écart de rendement, elle a tout de même été incluse conformément aux conseils de spécialistes externes. Le Sri Lanka respecte tous les critères ; il a donc été ajouté au champ de recherche. Il n’avait pas été pris en compte dans l’Indice 2016 car les données le concernant étaient incomplètes.
