L’un des principaux objectifs de l’Indice de l’accès aux semences est de constituer une base de données factuelles qui puisse alimenter le débat sur le soutien que l’industrie semencière peut apporter à la productivité des petits exploitants agricoles.
La publication de l’Indice 2016 a été évoquée dans plus de 170 organes de presse. Elle a donné naissance à des initiatives politiques et à des débats menés dans le monde entier dans le cadre d’événements organisés par, notamment, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque mondiale et l’Union africaine.
Présentations et débats
Quatre tables rondes ont été organisées à Goma (République démocratique du Congo), Hanoï (Vietnam), Ouagadougou (Burkina Faso) et Johannesburg (Afrique du Sud) afin de débattre des conclusions de l’Indice avec les agriculteurs et les organisations paysannes.
Quant aux différentes entreprises, elles ont surtout été consultées dans le cadre des congrès annuels sur les semences organisés par l’AFSTA et l’APSA. Au cours du congrès 2016 de l’APSA, qui s’est tenu à Incheon (Corée du Sud), l’équipe de l’Indice de l’accès aux semences a été invitée à présenter son projet d’élaboration d’un indice régional pour l’Asie, incluant les entreprises régionales présentes en Asie du Sud et du Sud-Est.
Couverture médiatique et publications scientifiques
L’Indice a été évoqué dans plus de 170 organes de presse, des plateformes numériques mondiales telles que le Guardian et BBC News, ou encore le Business Daily d’Afrique de l’Est et des journaux nationaux, notamment le Swazi Observer et le Nông nghiệp Việt Nam. Il s’agissait pour la plupart d’articles en anglais, mais plusieurs articles ont également été publiés en français, en espagnol, en italien, en allemand et dans d’autres langues nationales. L’Indice a été cité dans quatre articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, évoquant le rôle de l’industrie des semences dans l’amélioration de l’accès des petits exploitants agricoles à des semences de qualité.
Réponse de l’industrie et conséquences politiques
À la suite de la publication de l’Indice, la FAO et la Banque mondiale ont organisé des débats analysant plus en détail le rôle potentiel des entreprises de semences, ainsi que l’intégration des conclusions de l’Indice dans les démarches et politiques de l’industrie.
L’Union africaine et AfricaSeeds ont pour leur part organisé un atelier sur la mesure de la performance du secteur semencier, visant à permettre aux responsables politiques nationaux de discuter des conclusions de l’Indice, ainsi que d’autres initiatives, et de leurs conséquences sur les politiques nationales. En Thaïlande, les pouvoirs publics ont organisé un atelier afin d’étudier comment les compagnies thaïlandaises de semences pouvaient développer le rôle qu’elles jouent dans l’accès aux dernières technologies du secteur.
L’Union européenne a classé l’Indice parmi les principales contributions de ses États membres au Programme de développement durable à l’horizon 2030. Enfin, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a tiré parti des conclusions concernant le faible nombre actuel d’activités à destination des femmes pour orienter son plan d’action en faveur de l’égalité des sexes et de l’intégration sociale.