Domaines de mesure
- Governance & Strategy
- Genetic Resources
- Intellectual Property
- Research & Development
- Seed Production
- Marketing & Sales
- Capacity Building
Les entreprises de semences ont un rôle crucial à jouer dans l’augmentation de la productivité des petits exploitants agricoles ainsi que pour atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pour la première fois en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, l’Indice de l’accès aux semences met en lumière les entreprises semencières qui prennent la tête des efforts déployés pour toucher les petits exploitants.
Comment augmenter la productivité agricole tout en respectant les limites de la planète et en luttant contre le changement climatique ? La réponse à cette question réside en grande partie dans l’amélioration des variétés – mais uniquement si les résultats de ce processus parviennent aux petits exploitants. C’est là qu’intervient le secteur semencier.
Après avoir fait la lumière sur les performances des entreprises semencières mondiales et sur le secteur semencier régional en Asie du Sud et du Sud-Est ainsi qu’en Afrique de l’Est et en Afrique australe, l’Indice de l’accès aux semences 2019 s’intéresse désormais à l’Afrique de l’Ouest et à l’Afrique centrale.
L’Indice de l’accès aux semences 2016 avait permis de déterminer que l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale étaient en grande partie négligées par les multinationales semencières. Les experts régionaux avaient souligné que cette conclusion ne tenait pas compte de l’émergence récente d’acteurs semenciers locaux.
Deux états des lieux publiés en 2018 ont permis de recenser plus de 100 entreprises semencières et 50 coopératives productrices de semences dans 20 pays, des chiffres qui témoignent effet du potentiel local. Sous la direction d’un comité régional d’experts, 23 grandes entreprises semencières ont été sélectionnées pour le premier Indice de l’accès aux semences d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. Les 17 entreprises dont le siège se situe en Afrique sont désignées par l’appellation « entreprises régionales ». Les six sociétés dont le siège se trouve en dehors du continent sont appelées « multinationales ».
Quelles sont les performances du secteur semencier régional ? Est-il en mesure de fournir des semences de qualité aux petits exploitants et de participer ainsi à la lutte contre la malnutrition et le changement climatique ? L’Indice cherche à répondre à ces questions et à bien d’autres.
L’Indice de l’accès aux semences, établi par la Fondation Access to Seeds située à Amsterdam, est l’un des premiers indices de référence publiés dans le cadre de la World Benchmarking Alliance (WBA) lancée en septembre 2018 lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. L’objectif des indices de référence de la WBA est de renforcer la contribution du secteur privé aux ODD.
La société nigériane Value Seeds est en tête du premier Indice de l’accès aux semences pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, ce qui souligne que les entreprises semencières locales ont la capacité de toucher les petits exploitants de la région. Grâce à ses « kits complets » et aux formations qu’elle propose, la société améliore l’accessibilité aux semences de qualité sur le plan logistique et économique, notamment pour les jeunes exploitants et les femmes.
Des agronomes de Seeds2B travaillant sur un essai au champ de chou au Sénégal. Avec Seeds2B, la Fondation Syngenta aide les petits agriculteurs à obtenir à des semences de qualité, abordables et de variétés améliorées pour les cultures dont ils ont besoin.
Crédit photo: Syngenta Foundation for Sustainable Agriculture
D’après la FAO, depuis 2014, le nombre de personnes sous-alimentées augmente en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le changement climatique est considéré comme l’une des grandes raisons de cette augmentation.
Pour aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique, l’une des principales stratégies consiste à leur donner accès à de nouvelles variétés. Il est donc encourageant de constater que le nombre d’acteurs privés produisant des semences a augmenté dans la région au cours des dix années écoulées. Cependant, moins de la moitié des 23 entreprises évaluées dans l’Indice réalise des activités d’amélioration, ce qui explique probablement le nombre élevé de variétés âgées de plus de cinq ans. Dans près de 70 % des pays, aucun programme d’amélioration du secteur privé n’a été recensé. Élément positif, les entreprises proposent des gammes diversifiées comprenant de grandes cultures, des légumineuses et des légumes.
Toutes les entreprises forment les exploitants. Toutefois, la plupart des sociétés régionales ne le font que dans leur pays d’origine. Quant aux multinationales, elles concentrent leurs activités de formation dans quelques pays. Ainsi, dans près de la moitié des pays de l’Indice (45 %), aucune formation n’est proposée par les entreprises évaluées.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’accès aux semences ? Le secteur semencier fournit-il des semences de qualité et de nouvelles variétés aux petits exploitants dans toute la région ? En résumé, non. Cependant, le nombre croissant d’entreprises semencières locales et mondiales présentes en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait faire évoluer la situation, avec des conséquences positives sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La moitié des entreprises seulement mènent des activités d’amélioration; dans 70 % des pays, aucune activité d’amélioration du secteur privé n’a été recensée
L’amélioration constitue le cœur d’activité de nombreuses entreprises semencières dans le monde. Toutefois, ce n’est pas le cas en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Seules 11 des 23 entreprises de l’Indice sélectionnent des semences. Trois d’entre elles sont établies au Nigéria (Maslaha Seeds, Premier Seed, Value Seeds), l’une est au Mali (SOPROSA), trois sont des multinationales (East-West Seed, Seed Co, Syngenta) et quatre appartiennent au groupe Novalliance (Nankosem, Semagri, Technisem, Tropicasem). Dans 15 des 22 pays étudiés (70 %), aucune activité de sélection des entreprises évaluées n’a été répertoriée.
Une grande partie des variétés les plus récentes des entreprises régionales ont plus de cinq ans; les variétés à pollinisation libre sont majoritaires
Trois entreprises semencières régionales indiquent que leur gamme de produits est entièrement composée de variétés âgées de plus de cinq ans. Hormi les entreprises de la Novalliance, pour 48 % des cultures proposées par les autres entreprises régionales, la variété la plus récente a plus de cinq ans. Ce chiffre est relativement élevé par rapport à celui constaté en Afrique de l’Est et en Afrique australe, ce qui s’explique probablement par le faible nombre d’entreprises semencières dotées de programmes d’amélioration. Les multinationales – qui réalisent toutes des activités d’amélioration–, quant à elles, indiquent que pour 60 % de leur gamme de produits, la variété la plus récente a moins de trois ans constituent . Les ventes d’hybrides sont supérieures aux ventes de variétés à pollinisation libre pour un petit nombre de cultures seulement. En ce qui concerne les grandes cultures, ce n’est le cas que pour le maïs.
La plupart des entreprises proposent des gammes de produits diversifiées ; plusieurs entreprises proposent plus d’une légumineuse
Sur les 23 entreprises évaluées dans l’Indice, 15 indiquent que leur gamme de produits comporte de grandes cultures. Neuf d’entre elles proposent une large gamme qui comprend des légumes. Le maïs (15 entreprises), le riz (12) et le sorgho (10) sont les céréales les plus souvent citées. Dix sociétés vendent des semences d’arachide, de soja et de niébé, des cultures vivrières régionales protéagineuses. Cependant, aucune entreprise ne propose de pois d’Angole, de haricot sec ou de pois chiche dans sa gamme. Treize sociétés vendent des semences potagères.
Les activités de vente et de vulgarisation sont concentrées dans quelques pays ; 45 % des pays ne bénéficient pas de services de formation
Plus de la moitié des entreprises de l’Indice sont présentes au Nigéria et au Sénégal. En revanche, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et la Guinée Bissau ne comptent qu’une seule entreprise active. Dans la majorité des pays, quatre entreprises de l’Indice sont présentes au maximum. Les activités de développement des capacités sont également concentrées au Nigéria (huit entreprises) bien que les interventions des entreprises dans ce domaine soient beaucoup moins importantes que dans celui de la vente. Dix pays ne bénéficient pas de services de vulgarisation. Toutefois, les entreprises régionales, notamment, organisent des activités intéressantes de développement des capacités dans les pays où elles ont leur siège. Technisem se distingue en proposant des services de développement des capacités dans 13 des 17 pays où elle est présente.
Le nombre d’entreprises extérieures à la région ou au continent est en augmentation
Le nombre d’entreprises semencières internationales présentes en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale augmente. Cela apparaît évident lorsque l’on rassemble les données des différents Indices de l’accès aux semences 2019. Sur les 13 entreprises de l’Indice mondial, 11 sont implantées dans la région. De plus, des sociétés sélectionnées pour l’indice de l’Asie du Sud et du Sud-Est y sont également actives, notamment Advanta (Émirats arabes unis), BRAC Seed and Agro Enterprise (Bangladesh), Charoen Pokphand (Thaïlande), Known-You Seed (Taïwan) et Nongwoo Bio (Corée du Sud). Les entreprises d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe sont elles aussi de plus en plus présentes. Seed Co, dont le siège se trouve en Afrique du Sud, gère 11 sites de production dans la région. East African Seed, une société ougandaise, est implantée dans trois pays, et NASECO, autre entreprise ayant son siège en Ouganda, dans un pays.
L’évaluation des performances des entreprises s’appuie sur 59 indicateurs, regroupés dans sept domaines de mesure. Au sein de chacun de ces domaines, les indicateurs sont classés dans quatre catégories : engagement, performance, transparence et leadership. La note globale de chaque entreprise est établie en calculant la somme pondérée des scores dans chaque domaine.
Les petits exploitants sont les principaux clients des entreprises semencières de la région, mais peu d’entre elles ont formulé des stratégies et des cibles claires. Il existe des disparités géographiques quant au développement du secteur semencier, car les investissements sont concentrés dans quelques pays.
Les entreprises semencières régionales mènent peu d’initiatives pour préserver le germoplasme important pour la région. Bien que les multinationales aient pris des engagements en faveur de la préservation des ressources génétiques, elles vont rarement au-delà de leurs obligations légales.
En raison du manque d’investissements en matière de sélection, la position de la plupart des entreprises régionales quant à la propriété intellectuelle est peu claire. La majorité des sociétés de l’Indice affiche une position concernant la conservation des semences dans les exploitations, plusieurs d’entre elles craignant que cette pratique nuise à la productivité des petits exploitants.
Classement pour Propriété intellectuelle
En matière de sélection, les investissements des entreprises sont faibles. La plupart des sociétés régionales s’appuient sur des programmes publics. Malgré une présence accrue des multinationales en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, la mise au point de variétés adaptées à la région progresse lentement.
Les activités de production de semences sont concentrées dans quelques pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et la participation des petits exploitants y est limitée. L’élaboration de systèmes de gestion de la qualité constitue un levier d’amélioration important.
Les entreprises semencières régionales se concentrent essentiellement sur leur marché d’origine. C’est pourquoi les services fournis par le secteur sont insuffisants dans plusieurs pays. La plupart des sociétés de l’Indice proposent une large gamme de semences, notamment des grandes cultures, des légumes et des légumineuses.
Presque toutes les entreprises de l’Indice proposent des services de vulgarisation qui se concentrent dans un petit nombre de pays. Dans plus de 60 % des pays, les services de vulgarisation sont proposés par une seule société ou sont inexistants.
L’indice contient des tableaux de scores pour chaque entreprise, auxquels vous pouvez accéder via les liens ci-dessous. Les tableaux de bord mettent en évidence la présence et le gamme de produits de chaque entreprise, ses pratiques exemplaires, et quelques informations remarquables. Ils présentent également leurs points forts par rapport aux autres entreprises évaluées.
Regarder ici pour comprendre le classement des entreprises.
Des agriculteurs au Bénin participent à un programme de transfert de connaissances sur la production de légumes, organisé par East-West Seed en partenariat avec le Centre international de développement des engrais (IFDC). Ici, on enseigne aux paysans le paillage en appliquant des balles de riz sur des plates-bandes.
Crédit photo: East-West Seed
Les profils de pays contiennent un aperçu de la présence et des activités des 23 entreprises de l’indice dans chacun des 22 pays sélectionnés dans l’indice d’accès aux semences.
Cinq entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Bénin. East-West Seed est la seule société de référence ayant des activités de sélection, tandis que Technisem est la seule société fournissant des services de vulgarisation et produisant des semences dans le pays.
Dix-sept entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Burkina Faso, dont deux ont leur siège dans le pays. Deux entreprises de l'indice sont partenaires dans la sélection et cinq produisent des semences. Seules deux entreprises fournissent des services de vulgarisation.
Treize entreprises ont indiqué avoir une présence au Cameroun, dont l'une est basée dans le pays. Deux entreprises de l'indice sont partenaires dans la sélection, tandis que cinq produisent des semences. Seules deux entreprises fournissent des services de vulgarisation.
Dix-sept entreprises de l'indice sont présentes en Côte d’Ivoire, dont l’une, BILOHF, est basée dans le pays. Seuls trois offrent des services de vulgarisation. Aucune entreprise ne signale d’activités d'amélioration, et une d’entre elles produit des semences et dispose d’installations de transformation.
Cinq entreprises de l'indice sont présentes au Gabon. La plupart se limitent aux ventes de semences. Seul Technisem effectue des activités de test et d’extension. Le Gabon est l’un des rares pays de la région où aucune coopérative de production de semences n’a pu être identifiée.
Huit entreprises de l'indice sont présentes en Gambie et se limitent aux activités de vente. Aucune entreprise de l'indice n'améliore les plantes ou ne produit de semences dans le pays. Cependant, plusieurs coopératives de production de semences (non incluses dans l'indice) produisent des semences localement.
Dix-sept entreprises de l'indice sont présentes au Ghana, mais deux sociétés seulement fournissent des services de vulgarisation. Seed Co est la seule entreprise ayant des activités d'amélioration. Elle produit également des semences, tout comme Heritage Seed, qui a son siège dans le pays.
Cinq entreprises de l'indice sont présentes en Guinée. Aucune d’entre elles n’est impliquée dans des services d'amélioration, de production ou de vulgarisation. Bien que plusieurs sociétés et coopératives de semences nationales participent à la production de semences, aucune d’entre elles n’est impliquée dans la sélection.
Une seule société de l'indice, Pop Vriend Seeds, est présente en Guinée-Bissau. Aucune entreprise de l'indice de semences ou coopérative nationale n’a investi dans la production de semences ou la sélection dans le pays.
Technisem est la seule entreprise de l'indice présente en Guinée équatoriale et se limite à la vente de semences. Aucune entreprise de l'indice n’investit dans le développement du secteur des semences. Aucune donnée n'est disponible sur les acteurs producteurs de semences nationaux.
Quatre entreprises de l'indice sont présentes au Libéria. Elles se limitent à la vente. Plusieurs coopératives de production de semences (non incluses dans l'index) produisent des semences localement. Aucune entreprise de semences ou coopérative n'a été impliquée dans les tests ou la sélection.
Seize entreprises de l'indice sont présentes au Mali. Cependant, seuls quatre accompagnent leurs activités de vente par des services de vulgarisation. Soprosa , basé au Mali, et Syngenta font de l'amélioration phytogénétique. Trois sociétés de l'indice, qui produisent des semences localement, ont leur siège dans le pays.
Seules quatre entreprises de l'indice sont présentes en Mauritanie. Elles se limitent à la vente. Aucune entreprise de l'indice n'investit dans des activités telles que l'amélioration, les essais, la production ou la vulgarisation.
Onze entreprises de l'indice sont présentes au Niger, dont l'une est basée dans le pays. Aucune entreprise n’a d’activités d'amélioration, mais trois ont des sites d’essai. Seules deux entreprises produisent des semences localement, de même que plusieurs coopératives (non incluses dans l'indice).
Avec quatre entreprises de l’indice ayant leur siège dans le pays et 20 autres présentes, le Nigéria est clairement un haut lieu de l'industrie régionale des semences. Quatre entreprises ont des activités d'amélioration, six de production de semences et neuf d’activités de vulgarisation.
East-West Seed est la seule entreprise de l'indice présente en République centrafricaine. Aucune entreprise de l'indice n’investit dans l'amélioration, la production ou la vulgarisation dans le pays. Deux coopératives nationales de production de semences (non incluses dans l'indice) produisent et vendent des semences pour les grandes cultures.
Onze entreprises de l'indice sont présentes en République démocratique du Congo, bien que trois seulement fournissent des services de vulgarisation. Une seule entreprise rapporte des activités de sélection, de production et de transformation. Plusieurs sociétés nationales (non incluses dans l'indice) produisent des semences localement.
Sept entreprises de l'indice sont présentes en République du Congo. L'une d'eux fournit des services de vulgarisation, mais aucune ne produit de semences. Aucune entreprise de l'indice et aucune société semencière nationale n’exerce d’activités d'amélioration dans le pays.
Vingt et une entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Sénégal. Deux d’entre elles ont leur siège dans le pays. Seules trois entreprises fournissent des services de vulgarisation et trois ont des activités d'amélioration. Le Sénégal dispose d'une solide infrastructure de coopératives de production de semences.
Six entreprises de l'indice sont présentes au Sierra Leone. Elles se limitent à la vente. Aucune entreprise de l'indice améliore des plantes ou ne produit de semences dans le pays. Cependant, plusieurs sociétés et coopératives de semences nationales participent à la production de semences locale.
Only two index companies have a presence in Chad. No index company invests in breeding, production or extension in the country. Several national companies and cooperatives (not included in the index) produce and sell seed, but none of them is active in breeding.
Sept entreprises de l'indice sont présentes au Togo. Aucune entreprise n’a d’activités d'amélioration, mais deux ont des sites d’essai. Seul Technisem est impliqué dans l'extension. Aucune entreprise de l'indice ne produit de semences localement, bien que plusieurs coopératives (non incluses dans l’indice) en fassent de même.
Cinq entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Bénin. East-West Seed est la seule société de référence ayant des activités de sélection, tandis que Technisem est la seule société fournissant des services de vulgarisation et produisant des semences dans le pays.
Dix-sept entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Burkina Faso, dont deux ont leur siège dans le pays. Deux entreprises de l'indice sont partenaires dans la sélection et cinq produisent des semences. Seules deux entreprises fournissent des services de vulgarisation.
Treize entreprises ont indiqué avoir une présence au Cameroun, dont l'une est basée dans le pays. Deux entreprises de l'indice sont partenaires dans la sélection, tandis que cinq produisent des semences. Seules deux entreprises fournissent des services de vulgarisation.
Dix-sept entreprises de l'indice sont présentes en Côte d’Ivoire, dont l’une, BILOHF, est basée dans le pays. Seuls trois offrent des services de vulgarisation. Aucune entreprise ne signale d’activités d'amélioration, et une d’entre elles produit des semences et dispose d’installations de transformation.
Cinq entreprises de l'indice sont présentes au Gabon. La plupart se limitent aux ventes de semences. Seul Technisem effectue des activités de test et d’extension. Le Gabon est l’un des rares pays de la région où aucune coopérative de production de semences n’a pu être identifiée.
Huit entreprises de l'indice sont présentes en Gambie et se limitent aux activités de vente. Aucune entreprise de l'indice n'améliore les plantes ou ne produit de semences dans le pays. Cependant, plusieurs coopératives de production de semences (non incluses dans l'indice) produisent des semences localement.
Dix-sept entreprises de l'indice sont présentes au Ghana, mais deux sociétés seulement fournissent des services de vulgarisation. Seed Co est la seule entreprise ayant des activités d'amélioration. Elle produit également des semences, tout comme Heritage Seed, qui a son siège dans le pays.
Cinq entreprises de l'indice sont présentes en Guinée. Aucune d’entre elles n’est impliquée dans des services d'amélioration, de production ou de vulgarisation. Bien que plusieurs sociétés et coopératives de semences nationales participent à la production de semences, aucune d’entre elles n’est impliquée dans la sélection.
Une seule société de l'indice, Pop Vriend Seeds, est présente en Guinée-Bissau. Aucune entreprise de l'indice de semences ou coopérative nationale n’a investi dans la production de semences ou la sélection dans le pays.
Technisem est la seule entreprise de l'indice présente en Guinée équatoriale et se limite à la vente de semences. Aucune entreprise de l'indice n’investit dans le développement du secteur des semences. Aucune donnée n'est disponible sur les acteurs producteurs de semences nationaux.
Quatre entreprises de l'indice sont présentes au Libéria. Elles se limitent à la vente. Plusieurs coopératives de production de semences (non incluses dans l'index) produisent des semences localement. Aucune entreprise de semences ou coopérative n'a été impliquée dans les tests ou la sélection.
Seize entreprises de l'indice sont présentes au Mali. Cependant, seuls quatre accompagnent leurs activités de vente par des services de vulgarisation. Soprosa , basé au Mali, et Syngenta font de l'amélioration phytogénétique. Trois sociétés de l'indice, qui produisent des semences localement, ont leur siège dans le pays.
Seules quatre entreprises de l'indice sont présentes en Mauritanie. Elles se limitent à la vente. Aucune entreprise de l'indice n'investit dans des activités telles que l'amélioration, les essais, la production ou la vulgarisation.
Onze entreprises de l'indice sont présentes au Niger, dont l'une est basée dans le pays. Aucune entreprise n’a d’activités d'amélioration, mais trois ont des sites d’essai. Seules deux entreprises produisent des semences localement, de même que plusieurs coopératives (non incluses dans l'indice).
Avec quatre entreprises de l’indice ayant leur siège dans le pays et 20 autres présentes, le Nigéria est clairement un haut lieu de l'industrie régionale des semences. Quatre entreprises ont des activités d'amélioration, six de production de semences et neuf d’activités de vulgarisation.
East-West Seed est la seule entreprise de l'indice présente en République centrafricaine. Aucune entreprise de l'indice n’investit dans l'amélioration, la production ou la vulgarisation dans le pays. Deux coopératives nationales de production de semences (non incluses dans l'indice) produisent et vendent des semences pour les grandes cultures.
Onze entreprises de l'indice sont présentes en République démocratique du Congo, bien que trois seulement fournissent des services de vulgarisation. Une seule entreprise rapporte des activités de sélection, de production et de transformation. Plusieurs sociétés nationales (non incluses dans l'indice) produisent des semences localement.
Sept entreprises de l'indice sont présentes en République du Congo. L'une d'eux fournit des services de vulgarisation, mais aucune ne produit de semences. Aucune entreprise de l'indice et aucune société semencière nationale n’exerce d’activités d'amélioration dans le pays.
Vingt et une entreprises de l'indice indiquent avoir une présence au Sénégal. Deux d’entre elles ont leur siège dans le pays. Seules trois entreprises fournissent des services de vulgarisation et trois ont des activités d'amélioration. Le Sénégal dispose d'une solide infrastructure de coopératives de production de semences.
Six entreprises de l'indice sont présentes au Sierra Leone. Elles se limitent à la vente. Aucune entreprise de l'indice améliore des plantes ou ne produit de semences dans le pays. Cependant, plusieurs sociétés et coopératives de semences nationales participent à la production de semences locale.
Only two index companies have a presence in Chad. No index company invests in breeding, production or extension in the country. Several national companies and cooperatives (not included in the index) produce and sell seed, but none of them is active in breeding.
Sept entreprises de l'indice sont présentes au Togo. Aucune entreprise n’a d’activités d'amélioration, mais deux ont des sites d’essai. Seul Technisem est impliqué dans l'extension. Aucune entreprise de l'indice ne produit de semences localement, bien que plusieurs coopératives (non incluses dans l’indice) en fassent de même.
Mentions légales
Le rapport en ligne et le rapport imprimé publiés par l’Indice de l’accès aux semences ont été établis pour information uniquement ; ils ne sont en aucun cas conçus comme des supports de promotion. Ils ne constituent ni une offre ni une incitation à l’achat ou à la vente de produits financiers. Les rapports n’entendent fournir aucun conseil comptable, juridique ou fiscal, ni aucune recommandation d’investissement.
Projet collaboratif faisant appel à de nombreux acteurs, l’Indice de l’accès aux semences regroupe les parties prenantes au sein de comités d’experts et de comités consultatifs. Les conclusions et les interprétations contenues dans les rapports ne reflètent pas nécessairement l’avis de toutes les parties prenantes ou des organismes qu’elles représentent.
Les données utilisées pour établir l’Indice de l’accès aux semences, le classement et les conclusions ont été rendues publiques par les entreprises ou fournies sur demande. Les informations ont été vérifiées et, le cas échéant, confirmées auprès d’experts. Les tableaux de scores finaux ont fait l’objet d’un examen avec chaque entreprise afin de vérifier l’exactitude des renseignements. Si les données sur lesquelles ils se fondent sont réputées fiables, aucune garantie ne peut être donnée quant à leur exhaustivité ou à leur véracité.
Remerciements
L’Indice de l’accès aux semences 2019 a été rendu possible grâce à la collaboration de nombreux experts, auteurs, chercheurs, analystes et organismes de financement. Les conseils du Comité d’experts chargé de l’examen et du Conseil de surveillance ainsi que la collaboration de l’équipe de la World Benchmarking Alliance se sont également révélés précieux.
Au sein des entreprises, le personnel s’est rendu disponible pour effectuer des remarques sur la méthodologie à différentes étapes du processus. En outre, les équipes se sont efforcées de rassembler et d’envoyer les données demandées ainsi que de fournir des éclairages lorsque c’était nécessaire.
La Fondation Access to Seeds est reconnaissante pour les contributions et l’expertise de chacun et aimerait remercier toutes les personnes qui ont transmis des commentaires précieux tout au long de l’élaboration de l’Indice de l’accès aux semences.
Copyright
Aucune partie du présent rapport ne peut être reproduite de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de la Fondation Access to Seeds.
Direction de la publication
Cecily Layzell, Amsterdam, Pays-Bas
Traduction
Séverine Renaux, Rennes, France
Design
Kummer & Herrman, Utrecht, Pays-Bas
Développement Web
Studio September, Utrecht, Pays-Bas
Photographies
Seeds2B: Fondation Syngenta
Knowledge Transfer : East-West Seed
Gouvernance et stratégie : Fondation Syngenta
Ressources génétiques: Value Seeds
Propriété intellectuelle: Indice de l’accès aux semences
Recherche et développement: East-West Seed
Production de semences: Indice de l’accès aux semences
Commercialisation et vente: Value Seeds
Développement des capacités: Indice de l’accès aux semences